vendredi 6 février 2009

Famille




On se réveille un matin avec la gorge serrée
On sait pourtant qu’il ne faut pas regarder en arrière toujours aller de l’avant
Mais c’est trop tard la mélancolie s’est déjà installé
Alors on prend la plume et les larmes se mêlent à l’encre pour parler d’antan

Enfant, je les contemplais, les adultes, du haut de mes quelques pieds
Les grands, sous les rayons radieux d’une journée de printemps
Mon frère, mes sœurs, jeunes et rayonnants déjà sur le point de se marier
Mes cousins cousines tous joyeux et exubérant m’intimidant

C’était à la campagne dans l’herbe sous les pommiers
Mes oncles et tantes s’afférant préparant viandes grillées
Avec mes parents trinquant au plaisir de se retrouver
C’était il y a longtemps au début d’un été

Et puis, assis dans un coin de fraîcheur ombragé
L’œil brillant de fierté mon grand-père dirigeait
Et toujours à ses cotés ma grand-mère souriait
Quelle belle et grande famille ils avaient fondée

Ne grandit pas trop vite gamin
Oublie tes soucis d’écolier
Joue, cours à travers les chemins
Car la vie n’est que trop vite passée

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