lundi 22 mars 2010

Le Webzine numero 4 des Songes !



Un peu de fatigue et beaucoup d'exaltation, l'équipe des Songes du Crépuscule livre son quatrième poussin : 4 nouvelles issues des appels à texte 2009, des illustrations (superbes), des poèmes, une interview (Don Lo), des articles...

Ce zine est sans aucun doute le plus aboutit de l'équipe, car enrichi des expériences précédentes. Un petit regard en coulisse ?

Après maintes tergiversations et avoir demandé aux dessinateurs des œuvres en format portrait nous avons décidé de finalement le faire format paysage pour une lecture plus agréable. De quoi s’arracher les cheveux pour Luka qui s’est malgré tout brillamment acquitté de la maquette. Mais son calvaire ne s’arrêtait pas là, puisque vint la minutieuse relecture de Siel avec des phrases comme : « p29 : colonne de droite : deux lignes semblent beaucoup plus serrées sur le dernier paragraphe : pas très beau à l'œil », moi-même j’avoue mettre adonné à la torture de Luka, exemple : « t’es liens hypertextes sont tous pourris sous foxit t’as une soluce ? ». On a même fait appel à un sympathique et généreux de temps beta lecteur extérieur : Khellendros pour chasser la coquille.

Puis un jour il faut dire stop et livrer le bébé aux foudres des lecteurs.

Toute l’équipe des Songes espère qu’il vous plaira.

Bonne lecture

http://brevesducrepuscule.free.fr/pdf/breves_du_crepuscule_4_sd.pdf

Pour en discuter :

http://songes-du-crepuscule.naturalforum.net/le-webzine-des-songes-les-breves-du-crepuscule-f21/parution-du-quatrieme-webzine-t2081.htm

jeudi 4 mars 2010

La vie éternelle - Jack Vance



Titre original : To live forever

Quand on commence un Jack Vance on est presque certain de faire le plein d’imaginaire. La vie éternelle ne déroge pas à la règle. Le livre décrit une société en surpopulation du fait des progrès de la science. Une science si avancée qu’elle permet d’obtenir la vie éternelle. Pour réguler le nombre d’individus, un système de classement a été mis en place. Pour résumé plus vous aidez la société plus vous augmentez vos points dans le classement et plus vous pouvez prétendre à vivre longtemps, jusqu’au stade ultime d’amarante[1]. Mais lorsque votre temps est venu et que vous n’avez pas atteins le dernier stade les assassins viennent frapper à votre porte.

L’idée du livre (1956 !) est brillante et exploitée au maximum par l’auteur qui décrit une société et ses travers en détail par le biais d’un protagoniste arriviste et sans scrupule. Le stress exacerbé par les motivations carriéristes des personnages rencontrés et les déviances qui en découlent dépeint n’est pas sans rappeler notre propre monde.

Sur le plan de la cohérence on se pose rapidement la question : pourquoi cette société extrêmement avancée techniquement et capable de voyage spatial longue distance ne choisit telle pas cette solution pour résoudre son problème de population ? Cela s’explique par la pusillanimité générale, la phobie de la mort, et donc du danger.

D’autre part, Jack Vance n’insiste pas trop sur les détails technologiques ce qui évite au livre d’avoir pris un trop gros coup de vieux (si ce n’est les microfilms qui décidément ne sont plus vraiment High-tech).

Bref j’ai dévoré cette petite perle d’imagination.


[1] Pas exactement un immortel, mais une personne ayant plusieurs substituts avec lesquelles elle est en résonnance. Lorsque l’amarante finit par mourir, un substitut ayant exactement les mêmes souvenirs prend sa place.