jeudi 8 juillet 2010

Ondes électriques


Comme des vibrations électriques
Comme un chat mécanique
Des frondaisons elliptiques
Des canons d’oraisons

Et au fond le temps s’efface
Comme le dindon de la farce
Et que brulent les goulots du désir
Et que file la chair aux plaisirs

Et quand vient le temps des remords
Quand vient la longue traine des morts
Je sors sous la voute au dehors
Comme un sinistre Horla

Vient donc ici bas
Toi qui ne ressens que froid
Vient donc te réchauffer
A la flamme des vivants

Qui brule leur pied sur la terre
Chauffer aux flammes de l’enfer
Echaudés de milles maux
Oublieux de leur seule peau

Et que vienne le temps des vents violents
Que déferle-les korrigans
Au fond tous le monde s’en pend
Le monde s’en fou et puis c’est tout
Le monde s’en cogne même de ta pomme

S’adonner à adonis
Délices et vices
Vitriole et farandole
Défis divin
Du futur défunt

6 commentaires:

  1. C'est un inédit ? Parce que j'ai l'impression de l'avoir déjà lu.

    RépondreSupprimer
  2. non pas inédit en effet ^^ fidèle que tu es des Songes ;) c'est bien la bas que tu as du le voir

    RépondreSupprimer
  3. Ah oui ? Dans quelle section ? En tout cas ma mémoire ne m'a pas joué un mauvais tour ^^ Il faut dire qu'il avait attiré mon attention. C'était pas un truc du genre tu t'étais attaché à la musicalité/rhymes plutôt qu'au sens ? Je ne sais vraiment plus exactement où l'avoir vu.

    RépondreSupprimer
  4. oui j'ai fait plus ou moins de l'ecriture automatique en ecoutant de la musique sur les songes ca s appelait de cure et de cuir

    RépondreSupprimer
  5. Ah ah en effet, et je viens de voir que je l'ai commenté, normal donc que je m'en souvienne. En tout cas je le trouve moins hermétique qu'il ne m'a semblé à l'époque au vu de mon commentaire.

    RépondreSupprimer