Au coin des rues du coin de l’œil
On les perçoit comme des écueils
Ames brisées et cœurs trompés
Elles trainent leurs peines sur les pavés
Le dos voutés par leurs soucis
Comme des fantômes d’une vie passée
Un homme, une femme qu’on a vidé
Rejetés, tombés dans l’oublis
Quel mauvais vent les a poussées
Je sens son souffle sur mon cou
Quelles mauvaises gens les ont tués
'Sens le traitre, son mauvais coup
Mais je ne courberais pas l’échine
Ni le genou, ce sera mon hymne
Plutôt crever que renoncer
Tremble celui qui m’a floué
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